Cette semaine à Wesleyan University, nous recevons Una Chaudhuri dans le cadre du Fellowship en Animal Studies organisé par ASI-WAS de la Animals & Society Institute et Wesleyan Animal Studies. (Je discuterai du travail de Chaudhuri dans un autre post.)
Chaudhuri m’a fait découvrir Rachel Rosenthal, une artiste interdisciplinaire, basée à Los Angeles et née à Paris.
Pionnière de l’art féministe, Rosenthal a reçu une impressionnante liste de prix et récompenses. En 2000, elle a été nommée “a Living Cultural Treasure of Los Angeles” et, en 2001, a reçu le Award of Merit for Achievement in the Performing Arts from the Association of Performing Arts Presenters (APAP)
“There is not justification for this abuse, but there is a reason. And the reason is : they are other and we are stronger. And we want to exploit their bodies and their minds. But if might makes right, then, we have done away it morality altogether and, as a species, we are morally bancrupt.”
– Rosenthal, The Others.
Son travail est axé sur la place de l’humanité sur la planète, elle est une activiste pour les droits des animaux, végétarienne et vie avec deux cheins qui sont ses compagnons de scène: Sasha and Fanny.
http://www.rachelrosenthal.org/rr/bios.html
Voici une entrevue avec de la série “Oral Histories about early feminist artists” où elle explique les complexités de l’identité sexuelle et comment elle a assumé une identité masculine pendant des années en raison des difficultés de penser une “femme artiste”: “I was not a girl, you know”. Ses propos sont très intéressants, particulièrement pour les femmes philosophes qui ont encore du mal à se représenter une “femme-philosophe”.
“The feminist movement made me understand that I could be a women and an artist. That shape me completely. Otherwise, I would have been a comple neurotic. I am, let’s face it, a women. And I was not a lesbian, although, I tried, but it didn’t work out.”
Interview: https://www.youtube.com/watch?v=fxUBxBqdu9s
– À environ 10:00, elle parle de son indignation à l’utilisation d’un rat dans une pièce d’un artiste qui se foutait complètement de son bien-être et comment elle en est venue à l’adopter. (Pour une réflexion critique sur l’usage d’animaux au théâtre, voir ses réflexions dans “Animals Love Theater” by Rachel Rosenthal, TDR: The Drama Review 51:1 (T193) Spring 2007.