Géo-transition 2018 – Vers des utopies réelles

Samedi le 24 mars 2018 se tenait la journée Géo-Transition – Vers des Utopies réelles organisée par les étudiantes et étudiants en Géo de l’Université de Montréal.

Événement facebook : https://www.facebook.com/events/1987561201464916/

Voici ma présentation “Une transition végane pour une justice sociale élargie : théories et pratiques écoféministes” en format PDF.

Évidemment, je n’ai pas couvert toute cette matière, je me suis concentrée sur les aspects théoriques de l’écoféminisme et on a eu le temps de discuter du nouveau rapport de Greenpeace “Less is MoreMoins c’est mieux” demandant de réduire de 50% la production-consommation de viande et de produits laitiers d’ici à 2050: https://www.greenpeace.fr/mieux-de-viande-de-produits-laitiers-planete-bonne-sante/

Voici un aperçu du programme de la journée:

“Une transition végane pour une justice sociale élargie : théories et pratiques écoféministes”

« Incarner le changement en ville: consommation, alimentation et actions»

> « La ville équitable», par Loïc de Fabritus, chargé de projet au sein de l’Association québécoise du commerce équitable

Engagement citoyen et consommation responsable en ville, à travers le prisme du commerce équitable, ainsi que la façon dont cela peut être intégré dans les politiques publiques au niveau municipal. Diversité des produits et certifications existants, au-delà des seuls produits alimentaires.

> « Dans les plates-bandes des urbains, les plants de tomates et de concombres volent désormais la vedette aux tulipes et autres plantes ornementales. Aux quatre coins du Québec, les mots ” agriculture urbaine ” font écho aux revendications des citoyens qui souhaitent une ville plus verte et plus comestible. Mais au-delà de ses fonctions de verdissement et de sécurité alimentaire, l’agriculture urbaine peut occuper plusieurs rôles dans la communauté et influencer le développement des villes. Nous verrons au cours de la présentation les grands axes de ce mouvement en croissance ainsi que des exemples de projets inspirants initiés à Montréal et ailleurs. », par Gabrielle Lamontagne, journaliste, conférencière et consultante spécialisée en alimentation et en agriculture urbaine.

> « Arrimer un projet écologique d’envergure dans un monde urbain : les défis et les opportunités, les cas du Corridor écologique Darlington et des projets éphémères du campus MIL», par Alexandre Beaudoin, conseiller à la biodiversité à l’Université de Montréal
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Dîner (végétarien et végétalien, offert à tous et à toutes)

Kiosques:
> Désinvestissons UdeM
> Aliments en vrac | UdeM | En Vrac – économie & écologie
> Société pour la nature et les parcs du Canada | SNAP
> P.A.U.S.E. -Production Agricole Urbaine Soutenable et Écologique-
>Société pour l’Antispécisme, le Véganisme et l’Écologie – S A V E
> Comité Géolution | UQAM
> Eau Secours | Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau
> La Buissonnière Herboristerie | Produits d’herboristerie et cosmétiques naturels fabriqués à la main avec amour
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Ateliers
BLOC 1: 13h30-14h30
> Mécanique vélo, avec Myriam Godard

> Cercle de résistance aux hydrocarbures, avec Laurie Morissette

Survol d’actualité en ce qui a trait à l’exploitation des hydrocarbures au Québec, présentation des principales luttes et partage de connaissances

> «L’herboristerie: pour retrouver la santé, naturellement!», avec Sarah Morneau-Paquette

La nature regorge de plantes portant toute une médecine pouvant nous être utile afin de retrouver l’équilibre et la santé.Venez faire une brève incursion dans ce monde où les plantes sont à l’honneur! Au menu: démystification de ce qu’est l’herboristerie, comment et par où commencer pour se soigner avec les plantes; exploration et dégustation de 2-3 plantes médicinales accessibles et sans danger; et enfin où aller pour en apprendre plus et devenir plus autonome face à sa propre santé.

BLOC 2: 14h45-15h45
> Zéro déchet, avec Le Mini-Vert • Mélissa de La Fontaine

Suite à la lecture du livre Zéro Déchet de Bea Johnson, Mélissa a plongé tête première dans ce nouveau mode de vie. Lors de sa conférence, elle racontera son expérience personnelle de cette belle aventure. Ses succès et ses échecs. Ses bons et ses mauvais coups. Sans prétendre détenir la recette ultime du Zéro Déchet, elle partagera ses trucs et astuces ainsi que ses réflexions sur notre façon de (sur)consommer.»

> «Une transition végane pour une justice sociale élargie : théories et pratiques écoféministes», avec Christiane Bailey & Marissa Isabelle

Des éco-communautés véganarchistes du début du 20e siècle en France aux potluck écoféministes, le véganisme est au centre de plusieurs tentatives de développer (ici et maintenant) des modes de vie plus justes, plus écologiques et plus respectueux des animaux qui partagent la planète avec nous.

Christiane Bailey, doctorante en philosophie spécialisée en éthique animale, donnera un aperçu de ces divers mouvements pour une justice plus globale et des défis qui attendent une hypothétique révolution végane. De la dépolitisation de l’alimentation au dénigrement du souci pour les animaux en passant par la répression des activistes pour les animaux et l’environnement, de nombreux obstacles freinent le mouvement de défense des animaux. Nous verrons quelques moyens de résister au quotidien pour transformer nos comportements et nos institutions.

Marissa Isabelle Dufour est une écoféministe afro-québécoise. Végane et activiste pour les droits des animaux, elle s’intéresse aux différentes dynamiques des oppressions et parlera des liens entre trois systèmes discriminatoires : le spécisme, le racisme et le sexisme. Elle abordera particulièrement de l’oppression des femmes noires, des animaux non humains et la destruction environnementale.

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Conférence de clôture (Local 338)
«En route vers la décroissance », par Yves-Marie Abraham.

La décroissance économique n’est plus affaire de choix : elle est notre proche horizon. Il nous reste le choix de la subir ou de tenter de la contrôler, dans le souci de l’intérêt général. Si l’on opte pour la seconde possibilité, quels chemins emprunter ? Il y a des impasses à éviter et des sentiers à tracer. Yves-Marie Abraham en proposera un premier repérage, à corriger et affiner ensemble.

Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l’économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance.

Voici ma présentation “Une transition végane pour une justice sociale élargie : théories et pratiques écoféministes” en format PDF.

 

Symposium SPQ 2016 – “Le tournant politique en éthique animale: Approches féministes et relationnelles”

Symposium de la Société de philosophie du Québec
2 juin 2016
Cégep du Vieux-Montréal

Je donnerai une conférence intitulée « Le tournant politique en éthique animale : approches féministes et relationnelles » au Symposium annuel de la Société de philosophie du Québec (SPQ) le jeudi 2 juin 2016 au Cégep du Vieux Montréal.

spq logo
Cette journée de réflexion, axée sur le perfectionnement collectif et l’échange, permet aux participant.es de réfléchir sur les diverses avenues pédagogiques en enseignement de la philosophie tout en discutant, auprès des collègues enseignant.es et chercheur.es, des plus récentes perspectives de la recherche dans ce domaine.

La philosophie est l’un des piliers de la formation collégiale au Québec. À l’heure où la formation générale fait l’objet d’une remise en question, le Symposium est également un lieu pour faire valoir le mandat citoyen de la philosophie ainsi que son rôle dans la formation de l’esprit critique.

*** Frais d’inscription : 20$ ***
*** Gratuit pour les membres de la SPQ ***

Inscription : laspq.org

Événement facebook

9h00 – ACCUEIL & INSCRIPTION
Agora du Cégep du Vieux Montréal

9h30 – Conférence d’ouverture
par Dominique Leydet (Université du Québec à Montréal)

10h30 – PAUSE – offerte par ERPI
Café et viennoiseries

11h00 – « Bâtir, habiter et penser la transition par le milieu »
Conférence de Jonathan Durand Folco (Université Saint-Paul)

11:30 – « Le tournant politique en éthique animale : approches féministes et relationnelles »
Conférence de Christiane Bailey (Université de Montréal)

12:30 – DÎNER

14:00 – TABLE-RONDE : « La formation générale et l’enseignement de la philosophie au collégial – Enjeux et perspectives critiques » avec Thierry Karsenti (Université de Montréal), Marianne Di Croce (Cégep de Saint-Jérôme), Julien Villeneuve (Cégep de Maisonneuve), Marc-Kevin Daoust (Intercollégial – Concours Philosopher) et Sébastien Mussi (Cégep de Maisonneuve – Nouvelle alliance pour la philosophie au collège)

16:00 – 4 à 7 du Comité équité de la SPQ
L’Amère à Boire, 2049 rue Saint-Denis

Info : laspq.org

Événement facebook

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Débat aux Sceptiques du Québec : Doit-on manger des animaux?

Doit-on cesser de manger des animaux ?

Débat sur les droits des animaux organisé par Les Sceptiques du Québec (13 août 2015, 19h).

Panélistes : Christiane Bailey, doctorante en philosophie, Université de Montréal ; Cyrille Barrette, professeur émérite de biologie, Université Laval ; Dany Plouffe, docteur en physique, Université McGill ; Jean-Pierre Vaillancourt, professeur titulaire, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal.

Animaux

La question des droits à accorder aux animaux est vaste. Pensons aux animaux d’élevage, de compagnie ou de laboratoire, et aux animaux sauvages, en cage ou dans la nature. Nous pouvons aussi considérer des droits distincts pour différents types d’animaux : mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, crustacés, insectes, etc..

La question en titre n’aborde qu’un aspect de ce sujet complexe aux multiples répercussions dans notre vie quotidienne. La discussion en couvrira beaucoup d’autres. En plus de l’aspect éthique, il y a des considérations écologiques, physiologiques, génétiques, médicales, géographiques et bien d’autres à prendre en compte.

Récemment, le gouvernement du Québec a déposé un projet de loi qui modifiera le statut juridique des animaux de “biens meubles” à “êtres vivants doués de sensibilité” dans le but d’améliorer leur sort. En fait-on assez pour réduire la souffrance animale ?

Endroit : 1225 Saint-Joseph Est, Montréal

Nouvelle salle pour les conférences :Salle les conférences sceptiques le 13 des mois de septembre à juin (à 19 heures) se tiennent maintenant au :

Centre humaniste
1225, boul. Saint-Joseph Est
Montréal (Québec)  H2J 2L3

Près de la station de métro Laurier (sortie St-Joseph – sud).
Stationnement sur les rues avoisinantes.

Carte géographique : Centre humaniste

Heure et prix d’entrée : 19h00 – membre 5 $ – non-membre 10 $

La conférence débute à 19h00. Les portes ouvriront à 18h30 pour les personnes qui désireront bavarder avec nous.

Le prix d’entrée est de 5 $ pour les membres et de 10 $ pour les non-membres. Le coût pour devenir membre est de 20 $ par année. Prix réduits de moitié pour les étudiants (sur place).

Profitez-en pour inviter!

Lors de nos soirées, les membres peuvent inviter pour 5 $ une personne non membre de leur choix. Notez qu’une personne non membre ne peut être admise comme membre invité qu’une seule fois.

Visitez la Page facebook des Sceptiques.
Événement facebook (par All Animals are Free)

Université d’été féministe 2015

Cet été se tiendra L’université d’été féministe à l’UdeM, un ensemble d’ateliers, cours et conférences d’une à trois heures donnés par des étudiant·es de l’Udem entre le 18 juin et le 3 août 2015.

Universite d ete feministe

J’y donnerai un cours le mercredi 22 juillet 2015 à 13h (local B-3285)

Approches féministes en éthique animale et environnementale

Ce cours introduira certaines thèses développées par les approches féministes en éthique animale et environnementale depuis une trentaine d’années.

Les approches féministes ont développé les outils nécessaires pour critiquer non seulement le sexisme, mais également les autres oppressions comme le racisme, le capacitisme, l’âgisme, etc. Mais qu’en est-il du spécisme et de l’anthropocentrisme? Au coeur de l’écoféminisme se trouve l’idée que les oppressions des femmes, des personnes racisées ou marginalisées, des autres animaux et de la nature sont liées et fonctionnent selon une même logique de domination. Pourtant, les liens entre l’oppression des humains et des autres animaux restent encore aujourd’hui peu thématisés dans les mouvements féministes.

Les questions qui seront au centre de nos discussions sont les suivantes:

• Quels devoirs nous impose la reconnaissance que nous ne sommes pas les seuls êtres conscients sur la planète et que plusieurs animaux sont également des individus vulnérables qui ressentent des émotions et se soucient de ce qui leur arrive?

• Quel rôle joue le consentement (actuel ou hypothétique) des autres animaux dans la détermination de nos devoirs envers eux? Leurs actes de résistance ont-ils un poids moral?

• Quels sont les liens entre l’anthropocentrisme et l’androcentrisme?

• Comment la croyance dans la suprématie humaine – l’idée d’une domination « naturellement juste » des humains sur les autres animaux – alimente-t-elle d’autres systèmes d’oppression, comme le patriarcat et le colonialisme?

• Le spécisme (la discrimination des individus vulnérables qui n’appartiennent pas à notre groupe biologique) est-il moralement plus justifiable que le sexisme, le racisme ou le capacitisme?

• Comment les dualismes hiérarchiques et oppositionnels qui structurent la pensée occidentale – nature/culture, humain/animal, masculin/féminin, esprit/corps, rationel/émotionnel, développé/primitif, cultivé/sauvage – contribuent-ils à l’oppression des autres animaux, des femmes, des autres cultures humaines et des personnes marginalisées (notamment des personnes en situation de handicaps)?

• Quel est le rôle des émotions, de l’empathie, du care, de l’attention et de la perception morale dans la transformation de notre vision anthropocentriste du monde?

• Quelles pistes de solution à la dévastation environnementale sont compatibles avec les valeurs et principes féministes?

• Avons-nous les mêmes responsabilités envers les animaux domestiqués (utilisés pour la compagnie ou la boucherie) et les animaux sauvages en raison du fait qu’ils ont des capacités similaires ou nos devoirs envers eux sont-ils différenciés selon nos diverses relations avec eux et selon les contextes?

Selon le Living Planet Index (2014), nous avons tué la moitié des animaux sauvages vertébrés de la planète en moins de 40 ans. Cela est principalement dû à l’augmentation rapide de l’élevage qui accapare, détruit et pollue leurs habitats naturels et contribue davantage aux changements climatiques que l’ensemble des transports.

Étant donné les problèmes environnementaux, sociaux et moraux associés à l’élevage, le véganisme apparaît un outil incontournable dans les luttes pour la justice sociale et environnementale au niveau mondial (notamment pour la justice alimentaire et intergénérationnelle). Quels sont les défis qui attendent une révolution végane dans les sociétés industrialisées et non-industrialisées?

Comment développer un mouvement global de libération animale et humaine qui soit attentif aux contextes socio-économiques, respectueux des différences culturelles et solidaire avec les autres luttes sociales?

Voilà un aperçu des questions qui seront abordées dans ce cours.

Plus d’infos: https://etefeministeudem.wordpress.com/approches-feministes-en-ethique-animale-et-environnementale/

Page facebook de l’Université d’été féministe

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Le double sens de la communauté morale: La considérabilité morale et l’agentivité morale des autres animaux

Mon nouvel article « Le double sens de la communauté morale: La considérabilité morale et l’agentivité morale des autres animaux » vient d’être publié dans un dossier spécial sur “La justice animale : de l’éthique à la politique”  édité par Valéry Giroux et Jean-Philippe Royer pour Les ateliers de l’éthique/The Ethics Forum (vol 9, no 3, Automne 2014).

Ateliers ethique justice animale cover 3

dosier

double sens

Ateliers ethique justice animale coverRÉSUMÉ : Distinguant deux sens de « communauté morale », cet article soutient que certains animaux appartiennent à la communauté morale dans les deux sens : (1) ils sont des patients moraux dignes de considération morale directe et équivalente, mais également (2) des agents moraux au sens où ils sont capables de reconnaître, d’assumer et d’adresser aux autres des exigences minimales de bonne conduite et de savoir-vivre. Au moyen de la notion d’« attitudes réactives » développée par Peter F. Strawson, je soutiens que les animaux sociaux qui sont à la fois objets et sujets d’attitudes réactives forment des communautés morales au second sens, dans la mesure où ils se traitent mutuellement comme des individus ayant des obligations et tenus à des exigences de bonne volonté minimale dans leurs interactions interpersonnelles. Distinguant l’agentivité morale du raisonnement moral, je soutiens que la capacité de raisonner abstraitement sur les principes et les conséquences de nos actions nous imposent plus de responsabilités que n’en ont d’autres animaux, mais que cela ne fait pas nécessairement de nous des agents moraux plus compétents que d’autres animaux sociaux. Je termine en donnant un aperçu de quelques implications de ce changement de perspective en éthique animale.

ABSTRACT:
This article draws the distinction between two meanings of “moral community” and maintains that certain animals belong to moral communities in both senses of the term: these animals are (1) moral patients worthy of direct and equivalent moral consideration, but also (2) moral agents in the sense that they are capable of recognizing and respecting minimal requirements of good conduct and manners as well as expecting and demanding the same from other members of their community. By way of the notion of “reactive attitudes” developed by Peter F. Strawson, I maintain that social animals who are at once objects and subjects of reactive attitudes constitute moral communities in the second sense of the term, in that they treat each other as individuals who have obligations and who are bound by the demand for a minimum of good-will in their interpersonal interactions. Distinguishing between moral agency and moral reasoning, I maintain that the capacity to reason abstractly about the principles and consequences of our actions gives us more responsibilities than other animals have, but that this does not necessarily make us more competent moral agents than other social animals. I conclude with an overview of some of the implications that this change in perspective has for animal ethics.

Voici les autres articles du dossier (Revue complète accessible en ligne)

Table

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Bailey, Christiane, « Le double sens de la communauté morale: La considérabilité morale et l’agentivité morale des autres animaux », Les Ateliers de l’éthique/The Ethics Forum, vol 9, no 3, Automne/Fall 2014.

Dossier spécial “La justice animale : de l’éthique à la politique” édité par Valéry Giroux et Jean-Philippe Royer.

ateliers

Concours Philosopher 2015 : « Les animaux: pourquoi aimer l’un et manger l’autre? »

En février, j’ai eu la chance de faire une entrevue avec Marc-Kevin Daoust dans le cadre du Concours Philosopher 2015 au Cegep de Valleyfield.

L’entrevue a été réalisée pour le Concours Philosopher 2015 : « Les animaux: pourquoi aimer l’un et manger l’autre? ».

*Je n’ai pas eu l’opportunité de donner les références de tous les travaux qui m’ont inspiré, mais je tiens à remercier: Valéry Giroux, Élise Desaulniers, Renan Larue, Martin Gibert, Frédéric Côté-Boudreau, Melanie Joy, Sue Donaldson, Will Kymlicka, Lori Gruen, Chloë Taylor, Tom Regan, Gary Francione ainsi que les chercheurs en psychologie morale et sociale qui étudient nos rapports aux autres animaux dont je rapporte certains travaux ici, notamment Bastian, B., Loughnan, S., Haslam, N., et Radke, H. R. M., « Don’t Mind Meat? The Denial of Mind to Animals Used for Human Consumption » (Pers Soc Psychol Bull 2012 38: 247) ainsi que Bratanova, B., Loughnan, S., et Bastian, B., “The effect of categorization as food on the perceived moral standing of animals” (Appetite, 57, 2011).

“Pourquoi accordons-nous un statut moral distinct aux différents animaux qui nous entourent? D’un côté, on aime les chiens et les chats, et on ne veut pas qu’ils souffrent. La plupart d’entre nous sommes profondément choqués lorsque des cas de cruauté envers des animaux de compagnie sont révélés dans les médias. D’un autre côté, nous consommons des cochons, poulets, bref des animaux qui sont pourtant aussi sensibles, sociaux et intelligents que les chiens et chats.”

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